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Centre de collecte de plasma)

Collecte de plasma : une sélection rigoureuse des dons

Collecte de plasma : une sélection rigoureuse des dons

Chaque année, environ 500 000 patients souffrant de maladies graves et rares bénéficient de médicaments dérivés du plasma (MDP) en France1. Ces derniers sont produits grâce à l’extraction, la concentration et la purification de protéines issues du plasma humain, la partie liquide du sang. Le traitement de cette matière première rare et précieuse est un processus complexe, devant répondre à des référentiels internationaux de sécurité et de qualité très stricts.

La santé des donneurs méticuleusement contrôlée 2-5

Au sein de ces centres de collecte, l’identité, la domiciliation à une adresse fixe et les antécédents médicaux des donneurs et donneuses – âgés de 18 à 65 ans –  sont minutieusement contrôlés. Cette première vérification sur l’état de santé du patient inclut notamment une prise de la température et de la tension. Les patients se présentant pour la première fois au centre de collecte ou pour lesquels le don date de plus de six mois sont ensuite invités à consulter un médecin sur place. Il procède alors à un examen clinique mais aussi des analyses biologiques.

Si les conditions d'éligibilité sont remplies, les donneurs sont installés sur des machines de plasmaphérèse. À la différence d’un don de sang, où tous les composants du sang sont prélevés en même temps, cette méthode de prélèvement permet de collecter directement le plasma du donneur, les autres composants sanguins – à savoir les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes – lui étant restitués au fur et à mesure du don. En tout, il est possible d’obtenir 600 à 800 ml de plasma par aphérèse, contre 250 ml de plasma par don de sang. En France, il est possible de donner son plasma toutes les deux semaines, dans une limite de 24 fois par an; une femme peut donner son sang maximum quatre fois par an et un homme six fois par an.

Chaque année, environ 500 000 patients souffrant de maladies graves et rares bénéficient de médicaments dérivés du plasma (MDP) en France1. Ces derniers sont produits grâce à l’extraction, la concentration et la purification de protéines issues du plasma humain, la partie liquide du sang. Le traitement de cette matière première rare et précieuse est un processus complexe, devant répondre à des référentiels internationaux de sécurité et de qualité très stricts.

Le don de plasma

Une fois que le donneur est installé en position allongée, le prélèvement est réalisé et surveillé par un membre de l’équipe. Le don dure environ 45 minutes. Une personne en bonne santé récupère plus rapidement après un don de plasma qu’un don de sang, puisque les autres composants sanguins autres que le plasma lui sont restitués. Il est néanmoins important de boire avant et après le don afin d’aider l’organisme à récupérer rapidement.
Observation de plasma

Une mise en quarantaine des dons ²

Une fois récupéré, le plasma est embouteillé et conservé dans un réfrigérateur pour plasma sanguin. Ce premier don est placé en quarantaine, afin de vérifier la négativité du don, c’est-à-dire qu’il est indemne de tout agent pathogène connu (hépatites B et C et VIH).Si le donneur ne revient pas dans les six mois, ce premier don est alors détruit. Les dons suivants sont, quant à eux, mis de côté pendant 60 jours, et ce pour couvrir la fenêtre sérologique (la période pendant laquelle un sujet contaminé est indétectable).

Pour vérifier que les produits sanguins sont indemnes de tout agent pathogène, des tests de qualification biologique sont réalisés sur des échantillons de chaque don de plasma. En cas de dépistage positif, le don est immédiatement détruit, et le donneur est prévenu, et exclu. En cas de dépistage négatif, la quarantaine sur le premier don peut être levée et le plasma peut être fractionné.

Des normes permettent notamment de garantir la sécurité et la qualité du plasma collecté. C’est le cas notamment de :

  • L'international Quality Plasma Program (IQPP), qui permet de certifier les centres de collecte
  • De la “Quality Standards of Excellence, Assurance and Leadership” (QSEAL)
  • De l’Association des laboratoires fabricant des protéines plasmatiques thérapeutiques

En plus de passer par ces étapes de qualification biologique rigoureuses, le laboratoire CSL Behring s’assure également de la sécurisation biologique de cette « matière première » dotée d’un intérêt thérapeutique majeur pour les patients souffrant de maladies graves et rares, telles que l’hémophilie ou le déficit en alpha-1 antitrypsine.

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    1. La filière du sang en France. Rapport établi par Olivier Véran, juillet 2013. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Veran_filiere-sang.pdf, consulté le16/12/2021
    2. Articles D1221-1, sur Legifrance, consulté le 17/12/2021 sur :
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006908744&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20030527
    3. American Red Cross Blood Services, page consultée : https://www.redcrossblood.org/content/redcrossblood/en/donate-blood/how-to-donate/eligibility-requirements.html, le16/12/2021
    4. Plasma Master File, CSL Behring, 2011, Module 3.1.2 pages 2-5 ; 2.1.1 pages 2-4 ; 2.1.4 page 1 ; 2.2.2 pages 1-2
    5. Guide des dons. Brochure de l’Établissement français du sang. Novembre 2016. https://dondesang.efs.sante.fr/sites/default/files/Donner/Guide%20des%20dons-National-2016_BD.pdf, consulté le16/12/2021